Wild wild Thaïland
J’aurais aimé, pour l’ouverture de ce blog, vous parler d’un sujet sérieux. Cela fait plusieurs jours que j’essaie d’écrire un texte sur la vie des femmes en Thaïlande, mais je suis incapable de formuler ma pensée sur un ton neutre. Comme je ne voudrais pas que mes propos soient mal interprétés … ce sera donc pour plus tard.
Non, ce blog s’ouvrira sur un sujet nettement moins sérieux, mais tout aussi effrayant : la faune animale non pas de la Thaïland, mais de mon chez moi. Car oui, je vis dans un pays tropical et les araignées et autres pince-oreilles qui peuplaient mon home allemand m’apparaissent, maintenant, beaucoup plus sympathiques comparés aux animaux féroces que l’on trouve ici.
Tout d’abord, il y a le gecko qui est cousin de notre lézard européen sauf qu’il a l’air tout « caoutchouteux » et qu’il pousse des cris.
Lors de la première nuit passée à la maison, son chant m’a réveillée persuadée qu’un oiseau s’était introduis chez nous. Mais non, c’était notre ami Léonard Le Lézard (et oui, nous sommes intimes maintenant) qui faisait des siennes.
Bon, lui, je le tolère parce que, 1/ je ne peux pas l’approcher, il est très rapide et 2/ il mange les méchants moustiques que je déteste encore plus que lui.
Pour finir, il paraît même que manger deux geckos (cru, bien sûr !) par jour augmenterait certaines capacités physiques….pour ceux que ça intéresse, je vous invite à lire cet article étonnant ici.
Et puis il y a le « lézard sur deux pattes à longue queue » (j’ignore son p’tit nom savant) mais lui détient la palme de l’effroyable.
Il est très têtu (malgré mes « va t’en » prononcés sur un ton hystérique il ne bouge pas) et il est très courageux aussi (mes attaques répétées à la spatule en bois - on a les moyens que l’on a, hein ! - ne l’effrayent pas).
Bon je vous épargne ce qui concerne les araignées velues qui, les pauvres, finissent leur course sous ma chaussure, énormes chenilles, moustiques dont certains sont porteur du palud ou de la dengue, crapauds, serpents, rats, et autres fourmis de couleur. Oui je sais, je suis un bourreau doublée d’une chochotte comme m’appelle « tendrement » mon mari, mais c’est plus fort que moi, ces bestioles me donnent chair de poule et sueur froide.
J’attends avec impatience la saison chaude (je vous rappelle que, malgré les 28°C de moyenne, c’est l’hiver en Thailand) pour voir apparaître de nouveaux spécimens… et me réjouis d’avance.
Alors, expatriés et visiteurs, vous l’aurez compris, sortez couverts ! On n’oublie pas son anti-moustique et sa bombe anti- bébêtes (surtout même dans les hôtels). A bon entendeur…